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Freitag, 29. Dezember 2006
UN COMMENTAIRE CONCERNANT UNE ... Geschrieben von Padre Alex / Dr. Alexander Pytlik
in Kirchenrecht, News Kommentare, Sonstiges um
00:41
Kommentare (0) Trackbacks (0) UN COMMENTAIRE CONCERNANT UNE EVENTUELLE PROMULGATION D'UN "MOTU PROPRIO" QUI ETENDRAIT PLUS LARGEMENT L'INDULT POUR L'USAGE DU MISSEL DIT DE SAINT PIE V
Offenbar ist das Thema der Liturgie in der lateinischen Rituskirche weltweit von solch praktischer Bedeutung, daß sich die Association pour la Promotion de la Liturgie romaine latine (kurz: l'Association Pro Liturgia, Gründerin der Confoederatio Consociationum pro Liturgia latina) die Arbeit gemacht hat, meinen Kommentar vom 16. Dezember bzw. vom 18. Dezember (kath.net) ins Französische zu übertragen. Dafür sei dem Übersetzer herzlich gedankt, wobei der Benutzer Judex den Text am 23. Dezember 2006 in das Forum Catholique stellte und diesen ebenso eine eucharistische Internetseite übernahm. Bis auf den Sinnfehler ("Liturgieform" wurde zwei Mal als "Liturgiereform" verstanden) und winzige Details übernehme auch ich mit Freude die Übersetzung:
MOTU PROPRIO: UN COMMENTAIRE DU VICE-OFFICIAL DU DIOCÈSE D'EICHSTÄTT (D), ALEXANDER PYTLIK JCD Les annonces quant à la possibilité d'un usage plus souple du missel promulgué en 1962 par le bienheureux Pape Jean XXIII se font décidément de plus en plus fréquentes. Elles concernent la possibilité de célébrer une liturgie eucharistique qui s'est très peu transformée au long de nombreux siècles dans les territoires relevant de l'Eglise latine (la famille rituelle de loin la plus nombreuse au sein de l'Eglise catholique), c'est-à-dire ces territoires qui à un moment donné se sont déterminés pour le rite eucharistique romain. Face à ces annonces, il convient d'accorder une attention spéciale à une déclaration officielle à lire sur le portail internet de l'archidiocèse de Gênes, dirigé depuis le 24 septembre 2006 par Mgr Angelo Bagnasco: tout laisse à penser que le document romain dont on attend la parution devra être reçu dans un contexte analogue. Le Métropolite de Gênes, par ailleurs légat du Pape pour les territoires marins, était entre autre aussi, de 1993 à 1996, le directeur des oeuvres diocésaines pour l'apostolat liturgique. Le texte prépare tous les catholiques latins à une prochaine poursuite de la normalisation de la situation liturgique à l'intérieur de la famille liturgique latine et se prononce très clairement en faveur d'une entente pacifique. Dans cette optique, la décision de l'actuel Pape Benoît XVI aura sûrement des répercussions à très long terme. Il y va de l'avenir de la liturgie eucharistique: elle doit à nouveau pouvoir trouver en elle-même, de façon plus intense et plus aisée, sa raison d'être, à savoir glorifier Dieu et sanctifier les âmes, et être ainsi reconnue automatiquement comme sainte et sacrée. Il va falloir, lentement, dompter et endiguer cette crise liturgique qui reste toujours d'actualité en particulier dans les régions de rite latin. En parlant de la réforme de ce rite, le Cardinal Franz König, aujourd'hui décédé, avait dénoncé une mise en uvre bien trop précipitée, ayant pu désorienter certains croyants. Lisons à présent une traduction de ce texte porteur d'avenir de l'Archevêché de Gênes: PRECISIONS CONCERNANT UNE EVENTUELLE PROMULGATION D'UN "MOTU PROPRIO" QUI ETENDRAIT PLUS LARGEMENT L'INDULT POUR L'USAGE DU MISSEL DIT DE SAINT PIE V (29 NOVEMBRE 2006) Suite au constat que dans le diocèse de Gênes circulaient ces derniers temps des commentaires erronés concernant l'éventuelle promulgation d'un Motu proprio destiné à faciliter l'usage du missel dit de S. Pie V, il semble nécessaire de donner les précisions suivantes: 1. Le Pape, selon sa haute autorité, a le droit de promulguer des actes juridiques et des mesures pastorales de valeur universelle et qui font force de loi. 2. La célébration légitime et fructueuse de la Sainte Eucharistie suppose la communion avec l'Eglise toute entière, communion assurée en dernier ressort par le Pasteur Suprême, ayant lui-même reçu de Notre Seigneur Jésus-Christ la mission de confirmer ses frères dans la foi (cf Luc 22, 32; Mt 16,17-19; Jn 21, 15-18); il revient donc précisément à l'Evêque de Rome, qui assume avec une grande miséricorde et dans la joie, sans jamais se lasser, le service de l'amour universel, de rechercher l'unité de tous ceux qui croient au Christ. 3. Le Concile Vatican II (qui est aussi le XXIème Concile oecuménique de l'Eglise catholique) n'a pas abrogé la messe de S. Pie V, ni demandé qu'elle soit abrogée, mais il a bien plutôt demandé la réforme de la liturgie, comme il ressort sans doute possible de la lecture de la Constitution sur la Sainte Liturgie en son chapitre III, N° 50 à 58. 4. L'extension de l'Indult concernant la liturgie dite de S. Pie V ne conduit en aucun cas à un refus du Concile Vatican II, ni à un rejet de l'enseignement des Papes Jean XXIII et Paul VI. 5. Ce même Pape Paul VI, qui en 1970 a promulgué le missel romain révisé d'après les données du Concile Vatican II, a personnellement concédé un indult au S. Père Pio de Pietrelcina, pour qu'il puisse continuer, même en public, de célébrer la messe selon le missel de S. Pie V, bien que la réforme liturgique soit entrée en vigueur dès le début du Carême 1965. 6. Dès le 3 octobre 1984, le Pape Jean-Paul II, en signant le document Quattuor abhinc annos proposé par la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements (cf AAS 76 [1984] 1088 - 1089), avait accordé aux évêques diocésains la possibilité d'user d'un indult permettant la célébration de la Sainte Messe selon le missel romain dans l'édition de 1962 promulguée par le Pape Jean XXIII. Par ailleurs, le même Souverain Pontife, dans le Motu Proprio: Ecclesia Dei adflicta (2 Juillet 1988), s'appuyant sur son autorité apostolique déclarait entre autre: "On devra partout respecter les dispositions intérieures de tous ceux qui se sentent liés à la tradition liturgique latine, et cela par une application large et généreuse des directives données en leur temps par le Siège Apostolique pour l'usage du missel romain selon l'édition typique de 1962." 7. L'Eglise comporte en son sein depuis le début du IVème siècle diverses liturgies et rites, qui tous expriment la même foi catholique, bien qu'ils relèvent de traditions différentes et de diverses tendances; cette variété est un signe visible de la vitalité de l'Eglise catholique. 8. Le Concile de Trente, en son temps, n'a pas voulu unifier les divers rites existant alors par un acte autoritaire; et de fait, les églises particulières et les ordres religieux - sur la base d'un principe élaboré par ce même S. Pie V qui sur la demande du Concile a mis en oeuvre la réforme liturgique - ont pu garder leur rite propre, issu d'une tradition méritant le respect, pourvu qu'il ait été pratiqué dans ces lieux depuis au moins deux siècles. Au cours des années qui suivirent, le rite romain s'est imposé dans la pratique, mais jamais de façon exclusive. Le cas du rite ambrosien est exemplaire à cet égard: il est largement pratiqué dans certaines vallées du Tessin (appelées "Valli Ambrosiane"), dans tout l'Archevêché de Milan, mais aussi ici, dans l'Archevêché de Gènes, sauf à Monza, Trezzo et Treviglio. 9. Deux expressions légitimes de l'unique foi catholique - celle de S. Pie V, et celle de Paul VI - ne doivent pas être présentées comme "deux conceptions s'excluant mutuellement", comme si elles n'avaient absolument rien à voir l'une avec l'autre. 10. Dans le domaine liturgique, il ne faut pas opposer les décisions et les actions des Papes entre eux - en particulier Jean XXI, Paul VI et Benoît XVI - ni les Conciles entre eux - que ce soit celui de Trente, ou le IIème Concile du Vatican - et encore moins les présenter comme des alternatives s'excluant mutuellement. [FIN DE LA DECLARATION DE L'ARCHEVECHE DE GENES.] Le lecteur qui se sera habitué à trouver dans sa paroisse, des éléments d'une réforme plutôt sainement appliquée, (ou peut-être un peu moins sainement ...), se demandera peut-être avec inquiétude: la réalité de la vie paroissiale va-t-elle se trouver bouleversée d'un seul coup en 2007? Une telle crainte n'est pas fondée. En effet, le souci principal du Saint Siège était, et reste toujours, celui de l'application consciencieuse des directives liturgiques dans le sens de la sauvegarde du Saint Sacrement à travers toute la planète. Dans ce but, les évêques, et tout particulièrement les pasteurs sur le terrain, sont appelés à veiller à ce que, là où cela est nécessaire, la liturgie latine courante, célébrée dans la langue du pays, soit libérée de tout élément pouvant la désacraliser, et à préparer le terrain afin que ce renouveau liturgique et spirituel vraiment voulu par le Concile Vatican II prenne enfin son essor. Ainsi il pourrait être utile, à l'avenir, de proposer à nouveau régulièrement la forme plus ancienne de la liturgie latine, afin de rendre visible le "mètre-étalon" sacré auquel doit se référer toute liturgie célébrée dans nos régions de rite latin, sans qu'il soit pour autant question ici d'un quelconque perfectionnisme. La forme liturgique elle-même, sous son aspect concret, passe ainsi un peu en arrière-plan. Dans les faits, il s'agit ici d'atteindre une normalisation de la situation que connaît aujourd'hui la liturgie latine, et ce en dehors de tout a priori idéologique. Il est impensable en effet, que des catholiques de rite latin - même échaudés par des déformations liturgiques par trop modernistes - parlent avec enthousiasme et révérence des liturgies orientales (dans et en dehors de l'Eglise catholique), les fréquentent même à l'occasion, et dans le même temps rejettent leur propre trésor liturgique et leur propre tradition spirituelle les considérant comme quelque chose de dangereux et d'obsolète. Il convient ici de préciser que, canoniquement parlant, la notion de "rite" désigne bien plus que la seule notion de liturgie. Le rite désigne en fait l'ensemble du patrimoine spirituel, porté jusqu'à nous par le Pères de l'Eglise et par les saints, et tout ce qui fait qu'un rite légitime ait une existence propre dans l'Eglise catholique. Le rite de la messe dite "tridentine" et la célébration des sacrements selon les règles encore en vigueur au cours du Concile Vatican II font partie intégrante du rite latin, et ce pour toujours, même si de nombreux chrétiens n'en n'ont plus conscience aujourd'hui. Cela ne fait aucun doute qu'un constant enrichissement de la liturgie venant régulièrement puiser à la source de la pleine tradition latine, aura des répercussions positives aussi sur les vocations sacerdotales. En mettant l'accent sur plus d'exigence, en recherchant de façon plus claire que par le passé le seul intérêt du sacré, on augmentera très certainement l'attractivité du "métier de prêtre". De nombreux prêtres de rite latin témoignent de ce que la célébration régulière de la messe selon le missel romain de 1962 leur apporte davantage de forces spirituelles: il faut cependant dire clairement qu'il ne saurait y avoir de différence objective quant aux grâces reçues dans la célébration de l'Eucharistie, vu que la Sainte Messe jouit dans les deux cas de la pleine validité. On attend donc pour 2007, à travers une "libéralisation encadrée" du rite latin pour tous les prêtres, une normalisation sereine de nos relations avec notre propre tradition latine: elle contribuera à décrisper la lutte idéologique engagée, et à se détourner un peu de cette bizarrerie consistant à se réclamer d'une forme de célébration soi-disant toujours meilleure et d'une validité plus certaine. En réalité, toute liturgie latine ou orientale célébrée d'après des livres qui ont été un jour approuvés par le Saint Siège est valide, pourvu que soit acquise l'intention fondamentale de faire ce que Jésus et l'Eglise veulent réaliser par cet acte. La variété des rites reconnus par l'Eglise catholique dans ses églises locales et ses églises de rite doit être considérée comme une richesse: en ce sens on admettra qu'il est insensé de vouloir s'accrocher à tout prix à l'un d'entre eux - fusse à l'ancien rite latin - et tout aussi insensé serait de décréter par dogmatisme absolu la place de l'autel ou le sens de la célébration. Quel est l'intérêt, par exemple, d'émettre des reproches teintés d'idéologie et d'a priori, lorsque dans une paroisse, sous la surveillance sévère - mais parfois salutaire - des services de la protection du patrimoine, on décide de revenir à un autel unique? Même si, en conséquence de ce changement, au moment de la consécration, le célébrant et tout le peuple de Dieu prient et regardent ensemble dans la même direction? Encore une fois: il y va de la sauvegarde du mystère de la liturgie, et ce à chaque célébration. Il s'agit de trouver la meilleure façon de glorifier Dieu: ceci ne peut certainement pas être le résultat de nos propres efforts, mais du fait que le prêtre, et tout le peuple de Dieu se font eux-mêmes "instruments" au service de la liturgie, le prêtre, tout particulièrement, agissant in persona Christi, au nom de la personne du Christ à la fois Dieu et Homme. On ne peut que regretter qu'à travers les siècles et aujourd'hui encore, la liturgie ait été, et soit encore le sujet de rudes débats, de graves dissensions, alors même qu'elle devrait nous conduire à la pleine communion dans la Sainte Trinité. Disons-le en toute franchise: il faudra engager un sérieux retour sur soi, un véritable examen de conscience - et cet effort sera nécessaire aussi au niveau de certains évêchés. Il n'est pas rare en effet, qu'un cas concret et isolé de persécution pour cause d'attachement trop marqué à sa propre tradition liturgique latine ne se cristallise en un rejet plus ou moins systématique de prêtres ou de séminaristes qui auraient aimé répondre à leur vocation, ou qui n'ont de ce fait pu le faire qu'au prix des pires difficultés. Nombreux sont ceux qui témoignent de difficultés existentielles, voire de dépressions liées à la question liturgique. Les opportunistes et les carriéristes se sont trouvés, depuis le début de la réforme de la liturgie latine, des arguments extra-ecclésiaux plus que complaisants, et ont ainsi contribué à renforcer un comportement qu'on pourrait qualifier d'infantile les menant à reculer instinctivement, comme saisis d'horreur, devant tout ce qui pourrait ressembler au rite ancien. C'est ainsi que l'Eglise de rite latin a perdu pour quelques décennies un précieux moyen régulateur; c'est ainsi que la situation liturgique de certains diocèses s'est aggravée, même si dans l'ensemble nous pouvons constater avec reconnaissance une très légère inversion de tendance. D'un autre côté, les croyants et les communautés attachés à l'ancien rite latin se sont souvent trouvés isolés, contribuant ainsi à laisser s'installer, justement dans ces lieux (d'ailleurs en partie autorisés) des tendances au repli et à l'enfermement. Certains candidats au sacerdoce, aux ambitions douteuses, ont ainsi détourné cet argument de persécution pour cause liturgique à leur bénéfice, profitant des bonnes dispositions de quelque pasteur de bonne foi. La pluralité catholique, qui doit pouvoir se mesurer à l'aune du Catéchisme de l'Église catholique pour ce qui est des questions de foi et de morale - qui ne se plie pas à cette exigence ne fait plus partie de la pluralité catholique - devra s'exprimer aussi à l'avenir quant à sa tolérance vis-à-vis de ces croyants "qui se sentent liés à la tradition liturgique latine", selon les termes du défunt Serviteur de Dieu Jean-Paul II, en juin 1988. Personnellement j'attends avec curiosité le nombre et la rapidité des retournements de vestes et autres attitudes carriéristes à la suite d'une éventuelle décision d'assouplissement liturgique. Je suis heureux, à ce stade de mon exposé, de faire mention d'une étude scientifique datant d'il y a une quarantaine d'année et due au professeur Heinrich Reinhardt, prêtre et philosophe, sous le titre "Sacrifera sacralitas. Références aux origines de la liturgie chrétienne". On trouvait déjà dans cette étude une bonne partie des espoirs et des exigences - bien qu'encore en germe à l'époque - caractérisant la situation actuelle. Il faut rappeler aussi que jusqu'ici, le "Celebret" papal autorisant dans le monde entier l'utilisation du missel romain dans son édition de 1962 n'était valable dans les cas individuels de prêtres, en accord avec leur évêque et - selon la stricte application du droit - uniquement pour ce qu'on appelle la célébration privée de la Sainte Messe, ou bien, dans le cas de la célébration publique, pour un groupe déterminé de personnes de rite catholique latin, toujours avec accord de l'Ordinaire du lieu, ou sur la demande de celui-ci. Pourtant, par le passé, il n'a jamais manqué d'arguments sérieux pour affirmer que la messe dite "ancienne" n'avait jamais été interdite, et par ce fait, les restrictions imposées par la lettre du droit n'ont jamais empêché que des prêtres ordonnés dans le rite latin célèbrent celui-ci dans la paix et la sérénité. Ainsi, ce "Celebret" pouvait-il apparaître au fond comme un coup de pouce intelligent de la part du Saint Siège, un exemple à opposer calmement à tous ceux qui se crispent sur le droit, pour apaiser leur conscience ou leurs scrupules exagérés. Nous espérons que cette querelle aussi se trouvera reléguée sur un plan strictement académique lorsque le Pape aura pris cette sage décision. On peut espérer aussi en toute logique, qu'à l'avenir, le dernier mot quant au choix, à la proposition et l'organisation de la liturgie revienne à l'Ordinaire du lieu et aux curés de paroisse: sur le plan pastoral en effet, des habitudes ancrées depuis longtemps ne peuvent être simplement transformées d'un seul coup. Ainsi, la règle de base subsiste: la forme liturgique annoncée doit être appliquée. Mais on doit pouvoir obtenir que la langue liturgique propre à l'Eglise de rite latin trouve davantage sa place dans la liturgie rénovée, sans quoi les attentes du Concile ne pourront pas être pleinement réalisées. La Constitution sur la Sainte Liturgie dit en effet au N° 54: "On veillera cependant à ce que les fidèles puissent dire ou chanter ensemble en langue latine aussi les parties de l'ordinaire de la messe qui leur reviennent." La normalisation dans l'usage des rites latins respectifs sera bénéfique pour tous ceux qui désirent vraiment ce qu'il y a de mieux pour l'Eglise et pour son apostolat liturgique. Il faut donc espérer que les informations données par le Cardinal Jorge Arturo Medina Estévez se vérifient, et que l'usage de l'ancien rite pourra bientôt être simplifié. J'ai essayé de démontrer dans ce commentaire qu'il ne s'en suivra aucune catastrophe, mais rien que des bénéfices à long terme. On ne s'étonnera pas non plus - et cela n'aura pas échappé à l'observateur attentif - de devoir compter avec des révisions et des corrections de la traduction des paroles de la prière eucharistique dans les langues des divers pays. Mais là encore il faut préciser que jamais la validité de la Sainte Messe ne fut en jeu, puisque les premiers livres ayant obtenus l'approbation se référaient toujours sincèrement à l'original latin, et que les expressions en cause ne sont pas dogmatiquement fondamentales. Avec toute la prudence nécessaire, je pense pouvoir dire que nous sortons lentement d'une phase de bouleversements pour entrer dans une phase de véritable compréhension des textes du Concile Vatican II, et qu'il est difficile de prévoir quelles impulsions durables vont pouvoir mûrir au gré de la fécondité spirituelle. Si les traductions fautives des textes de consécration avait exprimé un soi-disant "esprit" du Concile, il faut en conclure que cet "esprit" se révèle insignifiant et non légitimé par les textes du Concile. La normalisation de la situation de la liturgie latine va contribuer à démonter tout ce qui dépasse les intentions premières, toutes les incompréhensions qui se seraient infiltrées ainsi que toutes les contradictions construites de toutes pièces. On devrait, à l'arrivée, reconnaître à nouveau dans telle cérémonie de Noël pour enfants, dans telle célébration de première communion, qu'il s'agit bien de la Sainte Messe, et ce automatiquement et dans toutes les paroisses. Terminons en citant le professeur Heinrich Reinhardt: "C'est à travers le sacré qu'une religion devient vraiment religion pour un néophyte. C'est pourquoi il convient de remettre ce thème au goût du jour en ces temps où, à cause d'un style de vie de plus en plus individualiste caractérisé par l'anonymat et la technique pure, une véritable faim spirituelle ne fait que grandir. C'est là, à proprement parler un acte pastoral." In diesem Sinne wünsche ich allen Lesern von Herzen eine gute Weihnachtsoktav und ein gesegnetes Jahr 2007! Euer Padre Alex - Vizeoffizial Mag. Mag. Dr. Alexander Pytlik www.padre.at Samstag, 16. Dezember 2006
LATEINISCHE LITURGIE: HEILIGER STUHL ... Geschrieben von Padre Alex / Dr. Alexander Pytlik
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22:43
Kommentare (0) Trackbacks (0) LATEINISCHE LITURGIE: HEILIGER STUHL PLANT WEITERE NORMALISIERUNG - ALTER RÖMISCHER RITUS WIRD REGULÄRE AUSSERORDENTLICHE PRAXIS
Angesichts der sich seriös verdichtenden Meldungen über eine weitere Erleichterung für den Gebrauch des vom seligen Papst Johannes XXIII. promulgierten Römischen Meßbuches (1962) und somit für die Verwendung der über viele Jahrhunderte kaum veränderten älteren Meßliturgie in jenen Territorien der lateinischen Kirche (= die derzeit mitgliederstärkste Rituskirche innerhalb der Katholischen Kirche weltweit), welche sich frühzeitig oder später auf den Römischen Meßritus festgelegt hatten, kommt einer offiziellen Erklärung auf dem Portal der Erzdiözese Genua, welche seit 24. September 2006 von Seiner Exzellenz Msgr. Angelo Bagnasco (bisher Erzbischof von Pesaro und Militärordinarius für Italien) gelenkt wird, eine hohe Bedeutung zu, da anzunehmen ist, daß auch das erwartete Dokument in ähnlichem Kontext zu verstehen sein wird. Der hochwürdigste Metropolit von Genua und Päpstliche Legat auf den Meeren war unter anderem in den Jahren 1993 bis 1996 der Direktor des Diözesanwerkes für das liturgische Apostolat.
Der Text bereitet alle mit der Kirche äußerlich und innerlich verbundenen lateinischen Katholiken auf die kommende weitere Normalisierung der liturgischen Situation innerhalb der lateinischen Rituskirche vor und spricht sich sehr klar für ein friedliches Miteinander aus. Insofern wird die Entscheidung des regierenden Heiligen Vaters Benedikt XVI. vor allem langfristigen Auswirkungen nach sich ziehen: es geht um die weitere Zukunft der Heiligen Meßliturgie, die wieder mehr und leichter aus sich selbst heraus als Verherrlichung Gottes und Heiligung der Seelen und somit automatisch als heilig und sakral erkannt werden soll. Es geht um die langsame Bewältigung und Eindämmung der noch immer zu tage tretenden liturgischen Krise insbesondere im Raum der lateinischen Rituskirche, über deren Liturgiereform der verstorbene Franz Kardinal König einmal äußerte, daß diese all zu rasch durchgezogen worden sei und somit einigen Christgläubigen kurzfristig die Grundorientierung verloren gegangen sein könnte. Hier also die deutsche Übersetzung des zukunftsträchtigen italienischen Textes der Erzdiözese Genua, wobei unter dem Begriff Indult eine (Sonder)genehmigung verstanden werden kann: NÄHERE ERLÄUTERUNGEN IM HINBLICK AUF EINE EVENTUELLE PROMULGATION EINES "MOTU PROPRIO", WELCHES DIE ANWENDUNG DES INDULTS FÜR DEN GEBRAUCH DES SOGENANNTEN MESSBUCHES DES HEILIGEN PIUS V. ERLEICHTERT (29. NOVEMBER 2006) Da in der Erzdiözese Genua neuerdings auch abwegige Kommentare in Umlauf gekommen sind, was eine eventuelle Promulgation eines Motu proprio zur einfacheren Anwendung des Indults für den Gebrauch des sogenannten Meßbuches des heiligen Pius V. betrifft, ist es von pastoralem Nutzen, wie folgt klarzustellen: 1. der Papst hat kraft seiner höchsten Autorität die Befugnis, Rechtsakte und seelsorgliche Maßnahmen in Kraft zu setzen, die universal gelten und verpflichten; 2. die legitime und fruchtbare Zelebration der Heiligsten Eucharistie setzt die volle kirchliche Gemeinschaft voraus, welche in letzter Instanz vom obersten Hirten selbst sichergestellt wird, der persönlich von unserem Herrn Jesus Christus die Sendung erhalten hat, die Brüder im Glauben zu stärken (vgl. Lk 22,32; Mt 16,17 - 19; Joh 21,15 - 18); es ist also präzise der Bischof von Rom, welcher mit großer Barmherzigkeit und Freude die Leitung der universalen Liebe innehat, ohne jemals aufzuhören, die Einheit all jener zu suchen, die an Christus glauben; 3. das II. Vatikanische Konzil (= das XXI. Ökumenische Konzil der Katholischen Kirche) hat die Messe des heiligen Pius V. nicht abgeschafft oder um deren Abschaffung gebeten; vielmehr hat es diesbezüglich die Reform der liturgischen Ordnung erbeten, wie es unmißverständlich aus der Lektüre der Konstitution über die Heilige Liturgie im III. Kapitel, Nr. 50 bis Nr. 58, hervorgeht; 4. aus der Ausdehnung des Indults betreffend die sogenannte Liturgie des heiligen Pius V. ergibt sich in keinerlei Weise eine Ablehnung des II. Ökumenischen Vatikanischen Konzils, noch eine Zurückweisung des Lehramtes der Päpste Johannes XXIII. und Paul VI.; 5. derselbe Papst Paul VI., der im Jahre 1970 das Römische Meßbuch nach den Vorgaben des II. Vatikanischen Konzils promulgierte, gewährte persönlich dem heiligen Pater Pio von Pietrelcina das Indult zur Fortsetzung der (auch öffentlichen) Zelebration der Heiligen Messe nach dem Ritus des heiligen Pius V., obgleich die liturgische Reform mit der Fastenzeit des Jahres 1965 in die Umsetzungsphase trat; 6. bereits Papst Johannes Paul II. hatte am 3. Oktober 1984 mit dem Schreiben "Quattuor abhinc annos" - seitens der Kongregation für den Gottesdienst und die Sakramentenordnung (vgl. AAS 76 [1984] 1088-1089) - den Diözesanbischöfen die Möglichkeit angeboten, von einem Indult Gebrauch zu machen, damit die Heilige Messe unter Verwendung des Römischen Meßbuches in der von Papst Johannes XXIII. promulgierten Edition des Jahres 1962 zelebriert werden könne. Außerdem ordnete derselbe Pontifex mit dem Motu Proprio: Ecclesia Dei adflicta (vom 2. Juli 1988) kraft seiner Apostolischen Autorität unter anderem an: "... daß die Intention all derer, die sich mit der lateinischen Liturgietradition verbunden wissen, überall respektiert zu werden hat, und zwar durch eine weite und großzügige Anwendung jener Direktiven, die bereits vor einiger Zeit vom Apostolischen Stuhl für den Gebrauch des Römischen Meßbuches in seiner editio typica des Jahres 1962 erlassen wurden"; 7. in der Kirche sind seit dem Beginn des vierten Jahrhunderts verschiedene Liturgien und Riten in Geltung, die denselben katholischen Glauben zum Ausdruck bringen, obschon sie unterschiedlichen Überlieferungen und Verbundenheiten entsprechen; diese Verschiedenartigkeit ist ein fühlbares Zeichen für die Vitalität der Katholischen Kirche; 8. das Konzil von Trient wollte die in der lateinischen Kirche damals existenten Riten nicht mit einem oberherrschaftlichen Akt vereinheitlichen; tatsächlich konnten die Teilkirchen und religiösen Orden auf der Grundlage des vom selben heiligen Pius V. festgelegten Prinzips - der auf Bitte des Konzils die Reform umsetzte - ihren je eigenen Ritus verehrungswürdiger Tradition behalten, wenn er dort mindestens zwei Jahrhunderte lang praktiziert worden war. Mit dem Fortschreiten der Jahre behauptete sich dann in der Praxis der Römische Ritus, aber nie in exklusiver Weise. Beispielhaft steht dafür der Fall des Ambrosianischen Ritus, verbreitet in einigen Tälern des Tessin (genannt "Valli Ambrosiane" [Ambrosianische Täler]), in der ganzen Erzdiözese Mailand, aber auch hier in der Erzdiözese Genua mit Ausnahme von Monza, Trezzo und Treviglio; 9. zwei gültige Ausdrucksformen desselben katholischen Glaubens - jene des heiligen Pius V. und jene von Paul VI. - dürfen nicht als "sich ausdrückende gegensätzliche Auffassungen" präsentiert werden, als ob sie logisch nicht miteinander vereinbar wären; 10. im liturgischen Bereich dürfen die Entscheidungen und Handlungen der Päpste - im besonderen von Johannes XXIII., Paul VI., Johannes Paul II. und von Benedikt XVI. - sowie der Konzilien - sei es das Tridentinische, sei es das II. Vatikanische - nicht in Kontrastform dargestellt werden und noch viel weniger als sich gegenseitig ausschließende Alternativen. [ENDE DER ERKLÄRUNG DES ERZBISTUMS GENUA.] Mancher Leser, der sich an gesunde und vielleicht auch weniger gesunde Reformelemente in der eigenen Pfarrei unter einem Diözesanbischof des lateinischen Ritus gewöhnt hat, wird vielleicht sorgenvoll fragen: ändert sich damit im Jahr 2007 mit einem Schlag die Lebenswirklichkeit in den Pfarr- und Filialkirchen? Diese Sorge ist nicht begründet. Die Hauptsorge des Heiligen Stuhles war und ist die sorgsame Umsetzung der liturgischen Bestimmungen zum Schutze der heiligen Sakramente auf dem ganzen Erdkreis. Hier sind Bischöfe und vor allem die jeweils eingesetzten Seelsorgspriester aufgerufen, im Falle des Falles behutsam die gängige lateinische Liturgie in der Volkssprache von entsakralisierenden Elementen zu befreien und den Boden für eine vom letzten II. Vatikanischen Konzil in Wirklichkeit gewünschte geistliche und liturgische Erneuerung zu bereiten. Dazu kann es in Zukunft helfen, regelmäßig auch wieder die ältere lateinische Meßliturgie anzubieten, damit der sakrale Maßstab erfahrbar wird, an dem sich jede Liturgie in unseren lateinischen Territorien zu messen hat, wobei hier keinem Perfektionismus das Wort geredet wird. Damit tritt die Frage der konkreten Liturgieform ein wenig in den Hintergrund. Es geht in der Tat lediglich um eine von jeder ideologischen Vereinnahmung befreite Normalisierung des Zustandes innerhalb der lateinischen Rituskirche. Es kann ja nicht sein, daß lateinische Katholiken - auch von einer zu weit gehenden modernistischen Umformung angehauchte - durchaus mit Hochachtung von den orientalischen Liturgien (in und außerhalb der Katholischen Kirche) sprechen und diese sogar fallweise besuchen, dann jedoch den eigenen Schatz der liturgischen und geistlichen Überlieferungen als etwas angeblich Gefährliches und Ewiggestriges wegschieben. An dieser Stelle ist auch zu betonen, daß der Begriff Ritus im Kirchenrecht mehr bedeutet als nur die Liturgie oder nur die Meßliturgie. Ritus bedeutet in der Tat den gesamten geistlichen Reichtum, der vor allem auch von Vätern und Heiligen transportiert wurde und das jeweilige Proprium der in der Katholischen Kirche existenten legitimen Rituskirche ausmacht. Der sogenannte tridentinische Meßritus und die Feier der Sakramente nach der noch während des II. Vatikanischen Konzils praktizierten liturgischen Ordnung gehören für immer zum lateinischen Ritus, auch wenn dies so manchem unserer Mitchristen nicht immer bewußt ist. Zweifellos kann die zunehmende Bereicherung und das regelmäßige Ausschöpfen der vollen lateinischen Tradition auch Auswirkungen auf den Priesternachwuchs haben. Wenn mehr verlangt wird, wenn es noch klarer als bisher um das Heilige schlechthin geht, wird die Attraktivität des Priesterberufes zunehmen können. Es gibt nicht wenige Priester des lateinischen Ritus, die bezeugen, daß die regelmäßige Heilige Messe nach der Ordnung des Römischen Meßbuches aus dem Jahre 1962 eine größere geistliche Bestärkung bedeutet, auch wenn mit Klarheit bekannt werden muß, daß es vom Meßopfer her keinen objektiven Gnadenunterschied geben kann, da die Heilige Messe sich so oder so der vollen Gültigkeit erfreut. Die für 2007 zu erwartende weitere Normalisierung im angstlosen Umgang mit der eigenen lateinischen Tradition durch eine geordnete Freigabe für alle Priester des lateinischen Ritus wird dazu beitragen, den ideologischen Kampf zu entkrampfen und von einer behaupteten Besonderheit einer angeblich immer besser oder sicherer gültigen Meßform ein wenig wegzukommen. In Wirklichkeit ist jede nach den einmal vom Apostolischen Stuhl approbierten Büchern zelebrierte lateinische oder orientalische Liturgie gültig, soferne nur die Grundintention vorliegt, das zu tun, was Jesus und die Kirche damit wollen. Im Sinne der für immer als Reichtum anerkannten Ritenvielfalt der Katholischen Kirche in allen ihren Teil- und Rituskirchen ist es unsinnig, sich auf eine einzigen Ritus zu kaprizieren - und sei es der ältere lateinische Meßritus - und genauso unsinnig ist es, in den Fragen des Zelebrationsaltares oder der Zelebrationsrichtung absolute Dogmen zu verkünden. Es bringt beispielsweise nichts, aus ideologischen Vorbehalten heraus von vornherein nur dann Vorwürfe zu äußern, wenn beispielsweise eine Pfarrei unter strenger Beachtung der manchmal sehr heilsamen Denkmalschutzbestimmungen zu einem einzigen Zelebrationsaltar zurückkehrt, auch wenn damit im Opferteil der Heiligen Messe der Zelebrant und das ganze Volk Gottes grundsätzlich in dieselbe Richtung beten und schauen. Neuerlich: es geht bei jeder Zelebration um die Wahrung des Geheimnischarakters der Liturgie, es geht um die bestmögliche Verherrlichung Gottes, und dies ist fundamental kein uns zuschreibbares Werk, sondern der Priester und das ganze Volk Gottes fügen sich in den liturgischen Dienst als personale Instrumente ein, der Priester in besonderer Weise als in der gottmenschlichen Person Jesu Christi, des Hauptes der Kirche, Handelnder. Von daher war und ist es traurig, daß ausgerechnet auf dem Gebiet der zur vollen Einheit mit der Allerheiligsten Dreifaltigkeit führenden Liturgie harte Diskussionen und Streitfälle durchgefochten wurden und werden. Einkehr und Gewissenserforschung wird aber - dies sei in aller Offenheit gesagt - auch bei einigen Ordinariaten und Seminarien nötig sein. Nicht wenige Einzelfälle konkreter Verfolgung aufgrund zu starker Verbundenheit mit der eigenen lateinischen Liturgietradition haben sich zu einer zum Teil kollektiven Verdrängung von Priestern und Priesteramtskandidaten verdichtet, die gerne ihrer Berufung gefolgt wären oder diese nur unter größten Schwierigkeiten verwirklichen konnten. Nicht wenige berichten von existentiellem Niederschlag aufgrund der liturgischen Frage. Opportunisten und Karrieristen haben sich seit dem Beginn der lateinischen Liturgiereform all zu willfährig außerkirchlichen Begründungen angeschlossen und beigetragen, das heute als Mobbing einzuordnende Verhalten zu verstärken und sich in künstlicher Abscheu von allem zu distanzieren, was nach altem Ritus gerochen hätte. Dadurch ging der lateinischen Rituskirche für einige Jahrzehnte ein wertvolles Korrektiv verloren, dadurch wurde die liturgische Krise in vielen Diözesen und Pfarreien verschlimmert, auch wenn wir dankbar eine zarte Tendenzwende feststellen dürfen. Andererseits hat die so häufig zustandegekommene Isolation der mit dem alten lateinischen Ritus verbundenen Gläubigen und Gemeinschaften leider dazu beigetragen, daß sich gerade an diesen (zum Teil genehmigten) Orten exklusivistische Tendenzen breitmachen konnten. Und manche sehr zweifelhafte Priesteramtskandidaten mißbrauchten das Argument liturgischer Verfolgung bei vereinzelten gutgläubigen Hirten zum eigenen Vorteil. Die gesunde Vielfalt des Katholischen, welche sich in Glaubens- und Moralfragen am Katechismus der Katholischen Kirche messen lassen muß - wer außerhalb dessen steht, ist aus der Vielfalt des Katholischen herausgefallen - wird sich in Hinkunft auch darin ausdrücken, wie groß die Toleranz gegenüber den vom heiligmäßig verstorbenen Diener Gottes Johannes Paul II. im Juli 1988 besonders angesprochenen Mitchristen ist, "die sich mit der lateinischen Liturgietradition verbunden wissen". Persönlich bin ich auch gespannt, wie viele Wendehälse und Karrieristen sich nach einer wie auch immer gearteten Freigabe ein- und umstellen werden und mit welcher Schnelligkeit. Ich freue mich sehr, an dieser Stelle auf einen bereits fast fünfzehn Jahre alten wissenschaftlichen Beitrag meines hochwürdigen Primizpredigers, Prof. Dr. Heinrich Reinhardt, unter dem Titel "Sacrifera sacralitas. Zur Erinnerung an das Urphänomen christlicher Liturgie" verweisen zu können. So manches dort Erhoffte und auch Geforderte scheint sich - wenn auch in ersten Anfängen - langsam verwirklichen zu können. An dieser Stelle ist auch noch daran zu erinnern, daß das bisher im Konsens mit den jeweils zuständigen Ordinarien einzelnen Priestern weltweit gewährte Päpstliche Zelebret zum Gebrauch des Römischen Meßbuches in seiner Edition aus dem Jahre 1962 positivrechtlich verstanden nur die sogenannte private Zelebration der Heiligen Messe betraf bzw. im Falle der öffentlichen Zelebration für eine bestimmte Gruppe lateinischer Katholiken vom zuständigen Diözesanbischof genehmigt bzw. geordnet sein mußte. Allerdings wurden in der Vergangenheit nicht unbeachtliche Argumente dafür dargeboten, warum die sogenannte Alte Messe nie verboten worden wäre und deshalb auch positivrechtliche Einschränkungen keinen im lateinischen Ritus geweihten Priester an der friedlich abzuwickelnden Zelebration hindern hätten können. Das bisherige Zelebret sei daher im Grunde nichts anderes gewesen als eine kluge Hilfe des Heiligen Stuhles, die man strengen Rechtspositivisten vorzeigen konnte, um deren Gewissen oder deren falschen Skrupulantismus zu beruhigen. Doch auch diese Streitfrage - so dürfen wir hoffen - wird mit der weisen Entscheidung des Heiligen Vaters dann nur noch akademisch zu führen sein. Logisch darf angenommen werden, daß auch in Zukunft der Diözesanbischof und der Ortspfarrer beim Angebot und bei der Ordnung der jeweils zu wählenden Meßliturgie das maßgebliche Wort zu führen haben werden, da in der Tat vom seelsorglichen Standpunkt aus gewachsene Gewohnheiten nicht einfach mit einem Schlag umgeformt werden können. So wird die Grundregel, daß die Meßform zu gewährleisten ist, die angekündigt wurde, auch weiterhin Geltung haben. Es wird allerdings erwartet werden dürfen, daß die Liturgiesprache der lateinischen Rituskirche auch häufiger im Rahmen des neuen Meßritus Verwendung finden werde, da ansonsten die Erwartung des II. Vatikanischen Konzils nicht mehr erfüllt werden kann: "Es soll jedoch Vorsorge getroffen werden, daß die Christgläubigen die ihnen zukommenden Teile des Meß-Ordinariums auch lateinisch miteinander sprechen oder singen können." (Konstitution über die Heilige Liturgie, Nr. 54) Die Normalisierung im Umgang mit dem jeweiligen lateinischen Meßritus bringt daher allen etwas, die wirklich das Beste für die Kirche und ihr liturgisches Apostolat wollen. Es ist daher zu hoffen, daß sich die Informationen Seiner Eminenz Jorge Arturo Kardinal Medina Estévez (1) (2) (3) als richtig herausstellen und die sogenannte Freigabe der Heiligen Messe im überlieferten lateinischen Meßritus bald erfolgen kann. Daß dadurch kein Erdbeben ausgelöst wird, sondern langfristig nur Vorteile zu erwarten sind, habe ich in diesem Kommentar anzudeuten versucht. Daß zu dieser Normalisierung auch die Überprüfung und Richtigstellung der Übersetzung der Wandlungsworte in verschiedenen Volkssprachen zu zählen ist, wird den geübten Beobachter kaum überraschen. Aber auch hier ist zu betonen: es ging nie um die Gefahr einer Ungültigkeit der Heiligen Messe, da erstens die approbierten Meßbücher immer den lateinischen Grundtext meinten und zweitens dieser Teil der Konsekrationsworte dogmatisch nicht zu den essentiellen Worten zu zählen ist. Mit aller Vorsicht wird man feststellen dürfen, daß wir langsam aus einer nachkonziliaren Umbruchsphase in die Phase des richtigen Verständnisses der Texte des II. Vatikanischen Konzils treten und noch lange nicht klar ist, was an bleibenden Impulsen geistliche Fruchtbarkeit zeitigen wird. Wenn sich in den nicht korrekten Übersetzungen der Wandlungsworte ein angeblicher Geist des Konzils ausgedrückt hätte, dann hat sich dieser Geist als irrelevant und von den Texten des Konzils her als nicht legitimierbar erwiesen. Die Normalisierung der lateinischen Liturgiesituation wird dazu beitragen, ungesunde Überspitzungen und eingetretene Mißverständnisse sowie künstliche Gegensätze abzubauen. Letztlich wird sich eine solche Normalisierung auch darin erweisen, ob eine Kinderchristmette oder eine Erstkommunionfeier trotz sparsam eingesetzter zusätzlicher "Gestaltungselemente" in Hinkunft wieder in allen Pfarreien automatisch als Heilige Meßliturgie, als Heiliges Meßopfer erkennbar sein wird. Mit Prof. Heinrich Reinhardt wird man abschließend feststellen dürfen: "Das Sakrale macht die Religion für den Erfahrenden zur Religion. Deshalb ist in unserer Zeit, die aufgrund anonymisierender, rein technischer Lebenspraxis einen immer größeren seelischen 'Erfahrungshunger' hat, gerade dieser Bereich wieder zu betonen. Dies ist, recht verstanden, ein Akt der Seelsorge." In diesem Sinne wünsche ich allen Lesern, seien sie Kritiker oder Freunde, von Herzen eine gute letzte Adventwoche und frohe Weihnachten in ihrer ganzen Fülle! Euer Padre Alex - Vizeoffizial Mag. Mag. Dr. Alexander Pytlik www.padre.at P. S. Der Kommentar ist auch auf dem großen katholisch geführten Nachrichtenportal nachlesbar und wurde ins Französische übertragen. Donnerstag, 23. September 2004
DER ÖVP-VORSCHLAG ZUR FRAGE DER ... Geschrieben von Padre Alex / Dr. Alexander Pytlik
in Katholische Lehre, Sonstiges um
04:24
Kommentare (0) Trackbacks (0) DER ÖVP-VORSCHLAG ZUR FRAGE DER PARTNERSCHAFT GEHT ZU WEIT
1. Die inhaltliche Kritik hat Seine Exzellenz der Apostolische Visitator und Diözesanbischof Dr. Dr. Klaus Küng bereits formuliert. Es kann nicht angehen, daß die von der ÖVP angesprochenen Lebensgemeinschaften in der Praxis fast die gleichen Vorteile wie eheliche Beziehungen hätten. Das Bekenntnis zur besonderen Förderung von Ehe und Familie ist zu wenig, wenn nicht berücksichtigt wird, wie viele und wie große soziale Leistungen von einer stabilen Familie mit Kindern erbracht werden. Die Zukunft der Gesellschaft hängt in großem Maße davon ab, ob die in der Ehe begründete Familie, insbesondere die kinderreiche, wirksam und entschlossen gefördert werde. Immerhin wird im ÖVP-Beschluß formal alles vermieden, was auf eine Gleichstellung homosexueller Beziehungen mit der Ehe hinauslaufen könnte, wie etwa eine Registrierung solcher Beziehungen.
2. Es ist notwendig, öffentlich an wichtige Passagen der Erwägungen der Glaubenskongregation vom 3. Juni 2003 zu den Entwürfen einer rechtlichen Anerkennung der Lebensgemeinschaften zwischen homosexuellen Personen zu erinnern und diese jedem einzelnen Mandatar des Parlaments auch persönlich zu übermitteln: "Es gibt keinerlei Fundament dafür, zwischen den homosexuellen Lebensgemeinschaften und dem Plan Gottes über Ehe und Familie Analogien herzustellen, auch nicht in einem weiteren Sinn. Die Ehe ist heilig, während die homosexuellen Beziehungen gegen das natürliche Sittengesetz verstoßen. Denn bei den homosexuellen Handlungen bleibt « die Weitergabe des Lebens [...] beim Geschlechtsakt ausgeschlossen. Sie entspringen nicht einer wahren affektiven und geschlechtlichen Ergänzungsbedürftigkeit. Sie sind in keinem Fall zu billigen » (...) Das Gewissen fordert in jedem Fall, Zeugnis abzulegen für die ganze sittliche Wahrheit, der sowohl die Billigung homosexueller Beziehungen wie auch die ungerechte Diskriminierung homosexueller Menschen widerspricht. Deshalb sind diskrete und kluge Stellungnahmen nützlich, die zum Beispiel folgenden Inhalt haben könnten: den instrumentalen oder ideologischen Gebrauch aufdecken, den man von einer solchen Toleranz machen kann; den unsittlichen Charakter dieser Art von Lebensgemeinschaften klar herausstellen; den Staat auf die Notwendigkeit hinweisen, das Phänomen in Grenzen zu halten, damit das Gewebe der öffentlichen Moral nicht in Gefahr gerät und vor allem die jungen Generationen nicht einer irrigen Auffassung über Sexualität und Ehe ausgesetzt werden, die sie des notwendigen Schutzes berauben und darüber hinaus zur Ausbreitung des Phänomens beitragen würde. Jene, die diese Toleranz gebrauchen, um bestimmte Rechte für zusammenlebende homosexuelle Personen einzufordern, müssen daran erinnert werden, daß die Toleranz des Bösen etwas ganz anderes ist als die Billigung oder Legalisierung des Bösen. Werden homosexuelle Lebensgemeinschaften rechtlich anerkannt oder werden sie der Ehe gleichgestellt, indem man ihnen die Rechte gewährt, die der Ehe eigen sind, ist es geboten, klar und deutlich Einspruch zu erheben. Man muß sich jedweder Art formeller Mitwirkung an der Promulgation und Anwendung von so schwerwiegend ungerechten Gesetzen und, soweit es möglich ist, auch von der materiellen Mitwirkung auf der Ebene der Anwendung enthalten. In dieser Materie kann jeder das Recht auf Einspruch aus Gewissensgründen geltend machen (...) Wenn der Staat die homosexuelle Lebensgemeinschaft auf eine rechtliche Ebene stellt, die jener der Ehe und Familie analog ist, handelt er willkürlich und tritt in Widerspruch zu seinen eigenen Verpflichtungen. Um die Legalisierung der homosexuellen Lebensgemeinschaften zu stützen, kann man sich nicht auf das Prinzip der Achtung und der Nicht-Diskriminierung jeder Person berufen. Eine Unterscheidung unter Personen oder die Ablehnung einer sozialen Anerkennung oder Leistung sind nämlich nur dann unannehmbar, wenn sie der Gerechtigkeit widersprechen. Wenn man den Lebensformen, die weder ehelich sind noch sein können, den sozialen und rechtlichen Status der Ehe nicht zuerkennt, widerspricht dies nicht der Gerechtigkeit, sondern wird im Gegenteil von ihr gefordert. Auch auf das Prinzip der rechten persönlichen Autonomie kann man sich vernünftigerweise nicht berufen. Eine Sache ist es, daß die einzelnen Bürger frei Tätigkeiten ausüben können, für die sie Interesse hegen, und daß diese Tätigkeiten im Großen und Ganzen in den allgemeinen bürgerlichen Freiheitsrechten Platz haben. Eine ganz andere Sache ist es, daß Tätigkeiten, die für die Entwicklung der Person und der Gesellschaft keinen bedeutsamen, positiven Beitrag darstellen, vom Staat eine eigene qualifizierte rechtliche Anerkennung erhalten. Die homosexuellen Lebensgemeinschaften erfüllen auch nicht in einem weiteren analogen Sinn die Aufgaben, deretwegen Ehe und Familie eine eigene qualifizierte Anerkennung verdienen. Es gibt jedoch gute Gründe zur Annahme, daß diese Lebensgemeinschaften für die gesunde Entwicklung der menschlichen Gesellschaft schädlich sind, vor allem wenn ihr tatsächlicher Einfluß auf das soziale Gewebe zunehmen würde (...) Nicht zutreffend ist das Argument, daß die rechtliche Anerkennung der homosexuellen Lebensgemeinschaften notwendig wäre, um zu verhindern, daß die homosexuell Zusammenlebenden auf Grund der bloßen Tatsache ihres Zusammenlebens die wirksame Anerkennung der allgemeinen Rechte verlieren, die sie als Personen und als Bürger haben. In Wirklichkeit können sie jederzeit wie alle Bürger, ausgehend von ihrer persönlichen Autonomie, auf das allgemeine Recht zurückgreifen, um rechtliche Situationen von gegenseitigem Interesse zu schützen. Es ist jedoch eine schwerwiegende Ungerechtigkeit, das Gemeinwohl und die authentischen Rechte der Familie zu opfern, um Güter zu erlangen, die auf Wegen garantiert werden können und müssen, die nicht für die ganze Gesellschaft schädlich sind (...) Wenn alle Gläubigen verpflichtet sind, gegen die rechtliche Anerkennung homosexueller Lebensgemeinschaften Einspruch zu erheben, dann sind es die katholischen Politiker in besonderer Weise, und zwar auf der Ebene der Verantwortung, die ihnen eigen ist ... Wird der gesetzgebenden Versammlung zum ersten Mal ein Gesetzesentwurf zu Gunsten der rechtlichen Anerkennung homosexueller Lebensgemeinschaften vorgelegt, hat der katholische Parlamentarier die sittliche Pflicht, klar und öffentlich seinen Widerspruch zu äußern und gegen den Gesetzesentwurf zu votieren. Die eigene Stimme einem für das Gemeinwohl der Gesellschaft so schädlichen Gesetzestext zu geben, ist eine schwerwiegend unsittliche Handlung." Es müßte hier jeder einzelne Mandatar an seine Möglichkeit erinnert werden, gegen die Parteilinie zu stimmen und vielmehr Gott als dem Schöpfer von Mann und Frau zu folgen. 3. Insbesonders müssen folgende Punkte des ÖVP-Papiers im Sinne der von der Kongregation für die Glaubenslehre am 3. Juni 2003 getroffenen Erwägungen zu den Entwürfen einer rechtlichen Anerkennung der Lebensgemeinschaften zwischen homosexuellen Personen abgelehnt werden: ÖVP-Punkt 6: "Lebensgemeinschaften - im Sinne von Partnerschaften von zwei Personen unabhängig von deren Geschlecht, die auf längere Dauer ausgerichtet sind und die zumindest mehrere Merkmale einer Solidar-, Geschlechts-, Wohnungs- und Wirtschaftsgemeinschaft aufweisen - sollen vom Gesetzgeber und im Vollzug der Gesetze gleich behandelt werden." ÖVP-Punkt 7: "Diskriminierungen von Lebensgemeinschaften werden beseitigt." Es ist falsch, in den 13 benannten Gesetzesbereichen von Diskriminierungen im eigentlichen Sinne zu sprechen. Es kann niemals natürlicherweise ein Recht auf Gleichstellung von Lebensgemeinschaften mit dem Lebensbund der Ehe zwischen Mann und Frau geben. Mag. Mag. theol. Dr. iur. can. Alexander Pytlik
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